Acheux-en-Amiénois

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Acheux-en-Amiénois
Acheux-en-Amiénois
L'église Saint-Cyr-et-Sainte-Julitte datée de 1760.
Blason de Acheux-en-Amiénois
Blason
Administration
Pays Drapeau de la France France
Région Hauts-de-France
Département Somme
Arrondissement Péronne
Intercommunalité CC du Pays du Coquelicot
Maire
Mandat
Annie Lemaire
2020-2026
Code postal 80560
Code commune 80003
Démographie
Gentilé Achéens
Population
municipale
578 hab. (2021 en diminution de 6,47 % par rapport à 2015)
Densité 82 hab./km2
Géographie
Coordonnées 50° 04′ 27″ nord, 2° 32′ 01″ est
Altitude Min. 118 m
Max. 152 m
Superficie 7,07 km2
Type Commune rurale
Aire d'attraction Amiens
(commune de la couronne)
Élections
Départementales Canton d'Albert
Législatives 5e circonscription de la Somme
Localisation
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Acheux-en-Amiénois
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Acheux-en-Amiénois
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Acheux-en-Amiénois
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Acheux-en-Amiénois
Liens
Site web paysducoquelicot.com/acheux.htm

Acheux-en-Amiénois est une commune française située dans le département de la Somme en région Hauts-de-France.

Géographie[modifier | modifier le code]

Localisation[modifier | modifier le code]

La commune d'Acheux-en-Amiénois est située au nord d'Amiens et entre Doullens et Albert, aux confins de la Picardie et de l'Artois.

Communes limitrophes[modifier | modifier le code]

Communes limitrophes d’Acheux-en-Amiénois
Louvencourt Bus-lès-Artois
Léalvillers Acheux-en-Amiénois Forceville
Varennes

Nature du sol et du sous-sol[modifier | modifier le code]

Le sol et le sous-sol de la commune sont de formation tertiaire. Le sous-sol est calcaire et affleure sur les pentes. La craie à silex domine partout. Sur le plateau, la craie est recouverte par le limon des plateaux. Dans les vallées, le sol est meuble et profond[1].

Relief, paysage, végétation[modifier | modifier le code]

Le relief de la commune est celui d'un plateau : celui de l'Amiénois qui oscille entre 148 m et 92 m d'altitude. La végétation n'offre rien de particulier par rapport aux autres communes des alentours[1]. Un espace boisé occupe le nord-est de la commune.

La commune présente un paysage d'Openfield ou champs ouverts.

Hydrographie[modifier | modifier le code]

Il n'y a sur le territoire de la commune ni rivière, ni source. Autrefois, un cours d'eau s'écoulait au sud-ouest de la commune, au lieu-dit le Moulin à Wade (moulin à waide). Il actionnait des moulins[1].

La nappe phréatique était située à la fin du XIXe siècle à environ cinquante mètres de profondeur[1].

Climat[modifier | modifier le code]

En 2010, le climat de la commune est de type climat océanique dégradé des plaines du Centre et du Nord, selon une étude du CNRS s'appuyant sur une série de données couvrant la période 1971-2000[2]. En 2020, Météo-France publie une typologie des climats de la France métropolitaine dans laquelle la commune est exposée à un climat océanique et est dans la région climatique Nord-est du bassin Parisien, caractérisée par un ensoleillement médiocre, une pluviométrie moyenne régulièrement répartie au cours de l’année et un hiver froid (°C)[3].

Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 10,2 °C, avec une amplitude thermique annuelle de 14,7 °C. Le cumul annuel moyen de précipitations est de 839 mm, avec 12,6 jours de précipitations en janvier et 9,3 jours en juillet[2]. Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique la plus proche, située sur la commune de Méaulte à 14 km à vol d'oiseau[4], est de 10,7 °C et le cumul annuel moyen de précipitations est de 730,3 mm[5],[6]. Pour l'avenir, les paramètres climatiques de la commune estimés pour 2050 selon différents scénarios d'émission de gaz à effet de serre sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022[7].

Aménagement du territoire[modifier | modifier le code]

La commune présente un habitat groupé avec, autrefois quelques hameaux : la Sucrerie, la Pare, la Barrière qui sont maintenant jointifs du village du fait de la construction de lotissements.

Urbanisme[modifier | modifier le code]

Typologie[modifier | modifier le code]

Acheux-en-Amiénois est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 1],[8],[9],[10].

Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction d'Amiens, dont elle est une commune de la couronne[Note 2]. Cette aire, qui regroupe 369 communes, est catégorisée dans les aires de 200 000 à moins de 700 000 habitants[11],[12].

Occupation des sols[modifier | modifier le code]

L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (82,4 % en 2018), néanmoins en diminution par rapport à 1990 (84,4 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : terres arables (77,2 %), forêts (10,4 %), zones urbanisées (7,1 %), prairies (4,3 %), zones agricoles hétérogènes (0,9 %)[13]. L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].

Carte en couleurs présentant l'occupation des sols.
Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

Voies de communication et transports[modifier | modifier le code]

Acheux-en-Amiénois est un carrefour routier secondaire où se croisent la route départementale 938 reliant Albert à Doullens et la route départementale 114 reliant Courcelles-au-Bois à Hérissart.

La localité est desservie par les autocars du réseau interurbain Trans'80 Hauts-de-France[14].

Toponymie[modifier | modifier le code]

La première mention d'Acheux apparaît dans le texte de la fondation de l'abbaye de Corbie en 662 sous la forme Taciacum. On rencontre ensuite Aceium dans un diplôme de l'évêque Thierry d'Amiens (1147-1160), Aiciu, en 1184, dans un diplôme de Thibault d'Heilly, évêque d'Amiens, puis Aceu et Aceus en 1186, Acheu en 1220, dans le cartulaire noir de Corbie, et enfin Acheux, sur la carte de Cassini de 1757[15].

L'Amiénois est une partie de la Haute-Picardie, qui occupe aujourd'hui le milieu du département de la Somme.

Histoire[modifier | modifier le code]

L'histoire de la commune est connue grâce aux travaux d'Adolphe de Cardevaque au XIXe siècle, repris par l'instituteur O. Moutardier[1] :

Moyen Age[modifier | modifier le code]

Epoque moderne[modifier | modifier le code]

  • 1557, Jacques d'Humières, seigneur d'Acheux, fonda la Ligue.
  • 1593, Acheux fut dévastée par les Espagnols. Le roi Henri IV accorda aux habitants une exonération de taille pour trois ans.
  • 1685, Louis de Crevant, seigneur d'Acheux, maréchal de France, devint grand-maître de l'artillerie du roi Louis XIV.
  • À partir de 1702 et jusqu'à la Révolution française, les paysans d'Acheux furent en procès contre leurs seigneurs.
  • En 1709, Acheux possédait une école.
  • En 1784, la paroisse d'Acheux comptait environ 500 habitants.
  • Le , les habitants d'Acheux firent un don pour la défense du pays[16]. Huit enfants d'Acheux s'enrôlèrent pour défendre la Patrie en danger.

Epoque contemporaine[modifier | modifier le code]

  • Le , les titres seigneuriaux sont brûlés sur la place d'Acheux dans le cadre de l'Abolition des privilèges.
  • En 1866 est construite une sucrerie par la Compagnie sucrière du canton d'Acheux S.A.R.L, entreprise qui devient en 1869 la société Normand et Cie et emploie 150 salariés dont 15 enfants[17]. En 1891, Léonce Aubry construit sa briqueterie, avec une cheminée haute de 30 m. et dotée d'un four Hoffmann[18].

Passé ferroviaire de la commune[modifier | modifier le code]

De 1891 à 1949, le village a été traversé par la Ligne de chemin de fer de Doullens à Albert, qui , venant de Léalvillers, passait au sud de la commune et se dirigeait ensuite vers la halte de Bertrancourt.
A une époque où le chemin de fer était le moyen de déplacement le plus pratique, cette ligne connaissait un important trafic de passagers et de marchandises. En 1914, cinq trains s'arrêtaient dans chaque sens chaque jour à la gare commune aux villages d'Acheux et de Varennes, située au sud de la commune, Route de Varennes.
Après la Seconde Guerre mondiale, avec l'amélioration des routes et le développement du transport automobile, le trafic ferroviaire a périclité et la ligne a été fermée en 1949. Les rails ont été retirés et la gare désaffectée.
De nos jours, le tracé de l'ancienne voie est encore présent dans le sud de la commune.

Première Guerre mondiale[modifier | modifier le code]

La commune d'Acheux-en-Amiénois étant située à l'arrière du front, elle ne connut pas de destruction massive, ni d'occupation par l'ennemi.

Le château en 1914.

Seconde Guerre mondiale[modifier | modifier le code]

Dans un bois situé à la sortie du village, sur la route Doullens - Albert, sur la gauche en direction d'Albert, ont été retrouvés, le , les corps de sept jeunes gens de Bonneville fusillés par les Allemands au moment de la Libération[19].

Politique et administration[modifier | modifier le code]

Rattachements administratifs et électoraux[modifier | modifier le code]

La commune est détachée le de l'arrondissement d'Amiens du département de la Somme pour intégrer son arrondissement de Péronne[20]. Pour l'élection des députés, elle fait partie depuis 1958 de la cinquième circonscription de la Somme.

Elle était depuis 1801 le chef-lieu du canton d'Acheux-en-Amienois[21]. Dans le cadre du redécoupage cantonal de 2014 en France, elle fait désormais partie du canton d'Albert.

Intercommunalité[modifier | modifier le code]

La commune est membre de la communauté de communes du Pays du Coquelicot, créée fin 2001 sous le nom de Communauté de communes de la région d'Albert - Acheux en Amiénois et Bray-sur-Somme.

Tendances politiques et résultats[modifier | modifier le code]

Liste des maires[modifier | modifier le code]

L'Hôtel-de-Ville.
Le monument aux morts.
Ancienne cabline téléphonique recyclée en boîte à livres.
Liste des maires successifs[22]
Période Identité Étiquette Qualité
1944 1953 Omer Walmetz   Mécanicien
1953 1979 Raymond de Wazières[23] Rad.-UDF Agriculteur
Sénateur de la Somme (1959 → 1977)
Conseiller général d'Acheux-en-Aménois (1949 → 1979)
Président de syndicats d'électricité
Président de l'Union dépt. des coop. de stockage des céréales
1979 2001 Jean-Pierre Herbet[24]   Agriculteur. Entrepreneur en mécanique générale
2001 décembre 2017[25] Jean-Paul Devauchelle DVD Cadre
Vice-président du Pays du coquelicot
Démissionnaire
décembre 2017[26] En cours
(au 16 juillet 2020)
Annie Lemaire[27]   Vice-présidente de la CA du Pays du Coquelicot (2020 → )
Réélue pour le mandat 2020-2026[28]

Population et société[modifier | modifier le code]

Démographie[modifier | modifier le code]

Les habitants de la commune sont appelés Achéens[29].

L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[30]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2007[31].

En 2021, la commune comptait 578 habitants[Note 3], en diminution de 6,47 % par rapport à 2015 (Somme : −0,98 %, France hors Mayotte : +1,84 %).

Évolution de la population  [ modifier ]
1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
743617732938900906911928870
1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
803770759718655677627660637
1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
607606551591576548515518490
1962 1968 1975 1982 1990 1999 2006 2007 2012
494498464425424514533535608
2017 2021 - - - - - - -
593578-------
De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
(Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[21] puis Insee à partir de 2006[32].)
Histogramme de l'évolution démographique

Enseignement[modifier | modifier le code]

La commune est située dans l'académie d'Amiens, en zone B.

Les élèves relevant du primaire sont accueillis dans une école élémentaire et maternelle, de 6 classes à la rentrée 2014/15 scolarisant 163 élèves. Cette école est gérée par un regroupement pédagogique intercommunal regroupant également les villages de Forceville, Hédauville, Harponville, Varennes, Léalvillers, Arquèves, Marieux[33]. Ils disposent d'une restauration scolaire.

Un collège public se trouve dans la commune. À la rentrée 2014/15, le collège Edmée Jarlaud scolarisait 343 élèves[33].

Équipements de santé[modifier | modifier le code]

La commune se dote en 2018 d'une maison médicale comprenant un médecin et des professionnels de santé[34].

Manifestations culturelles et festuvités[modifier | modifier le code]

Le marché du terroir, de l’artisanat et des traditions rurales, dont la 19e édition a eu lieu en octobre 2019, est prganisé par le comité des fêtes[35].

Économie[modifier | modifier le code]

Le village d'Acheux-en-Amiénois occupe une position de carrefour à l'intersection de la route Albert - Doullens et de la route Toutencourt - Bertrancourt. Les activités économiques tournent autour de l'agriculture, de l'artisanat, du commerce et des services de proximité[réf. nécessaire].

La présence d'établissements d'enseignement (maternelle, primaire et collège) permet à la commune de polariser son territoire sur le plan scolaire.

Culture locale et patrimoine[modifier | modifier le code]

Lieux et monuments[modifier | modifier le code]

  • Église Saint-Cyr-et-Sainte-Julitte[36]
    L'édifice date de 1760, comme l'attestent les quatre chiffres en fer forgé fixés sur sa face antérieure, au-dessus de la rosace, à la jonction de la nef et du clocher. Elle comprend une cloche du XVIIIe siècle[37]
L'église Saint-Cyr-et-Sainte-Julitte doit son nom à saint Cyr et à sa mère sainte Julitte, deux martyrs chrétiens du IVe siècle.
  • Château[38],[39]
    Ses origines remonteraient au XIe siècle. Il était composé de sept tours ; il en reste deux actuellement. Le mur d'enceinte était entouré d'un fossé toujours à sec, rempli de ronces et d'épines, aussi, d'après la tradition, on lui attribuait le nom de « Château ou manoir de l'Épine ».
  • Hôtel de ville
La salle des fêtes.
La particularité de sa façade (en brique, matériau majoritaire, et pierre) est la différence de forme des fenêtres du rez-de-chaussée et du premier étage. Si le traitement décoratif des bords en pierre est pratiquement le même, les ouvertures du niveau supérieur sont rectangulaires (avec un dessus horizontal, sans clé d'arc), celles du bas sont par contre en arc (demi-cercle) dont la forme est rappelée par le fronton central identifiant l'édifice par l'inscription « Hôtel-de-ville ». Le fronton est lui-même orné d'une sorte de fausse niche au motif semblable au pourtour des baies du rez-de-chaussée.
  • Le Monument aux morts, constitué d'un obélisque édifié sur un piédestal[40]. Il a été construit à l'initiative de la famille d'un soldat tué[41].
  • Salle des fêtes
Ce bâtiment, dont la façade intéressante, d'un style typique de l'entre-deux-guerres, porte l'inscription « Salle de réunion », n'est actuellement[Quand ?] plus loué pour des associations, fêtes familiales, etc. pour des raisons de mise à niveau nécessaire en termes de conformité. Un projet de restauration était, en 2010, à l'étude. Pour le moment[Quand ?], la municipalité seule l'utilise pour quelques réunions annuelles ne nécessitant pas une lourde logistique.
  • Cimetière communal[42]
    Il comporte un carré militaire et sa partie la plus ancienne (le long de la portion sinueuse de la ruelle Saint-Jean, jusqu'à la rue de Louvencourt) est aujourd'hui délaissée. Transformée en pelouse parfaitement délimitée par de petits rondins, on y remarque encore plusieurs stèles et tombes en bon état ainsi que, sur le bord de la rue formant talus, une remarquable chapelle funéraire, la chapelle funéraire Bellet[38]
La chapelle, à l'intérieur duquel est inhumé - avec son épouse et sa fille - François Joseph Bellet, notaire, adjoint au maire et président du conseil d'arrondissement, surplombe légèrement la rue et fait face à une petite place prolongeant la ruelle Saint-Jean. Sa façade est surmontée de part et d'autre par deux pinacles moins hauts que la lanterne des morts qui orne son chevet. Cette chapelle commence[Quand ?] à se dégrader (disparition et/ou descellement d'éléments de fer forgé entourant le monument : porte latérale, rampe de l'élégant escalier frontal, etc.)[43].
Le cimetière militaire britannique.
Ce cimetière de 1914-1918, est situé à la sortie de la localité, sur la droite en direction de Léalvillers[44]. Ce cimetière contient 180 sépultures de soldats (179 Britanniques et un Canadien) qui sont tombés dans la bataille de la Somme et pendant l’offensive allemande de 1918. Une Croix du Sacrifice, haute croix blanche, y est dressée, comme dans la plupart des cimetières du Commonwealth de la région.
  • Cimetière militaire français 1914-1918, situé au fond du cimetière communal, il contient 152 tombes.
  • Stèle commémorative 1944
    À la mémoire des sept fusillés de Bonneville.
  • Ancienne sucrerie, route de Forceville, construite en 1866[17].
  • Ancienne briqueterie Léonce Aubry, route de Varennes, lieu-dit les Quatre Buissons, construite en 1891 à l'emplacement d'une briqueterie à meules et devenue un entrepôt de charbon et matériaux de construction[18].

Personnalités liées à la commune[modifier | modifier le code]

Trois palmes en mémoire d'Edmée Jarlaud.
  • Eugène Boullet (1847-1923), entomologiste.
  • Edmée Jarlaud, née en 1910, à Paris, aviatrice, décédée en 1939 lors d'une collision en vol[45],[46], à l'âge de 28 ans, à Beynes (Yvelines). Elle est inhumée à Acheux-en-Amiénois où elle avait des attaches familiales. Dans le cimetière communal, sa tombe est signalée par des panneaux installés en 2008, à quelques centaines de mètres (à l'entrée même, mais aussi aux deux extrémités de la ruelle Saint-Jean). Elle est de facture très sobre et ne porte ni nom(s) ni date(s). Seules trois palmes de métal sont fixées sur la pierre et mentionnent quelques « indices » en petits caractères. Elle se trouve sur le flanc sud du cimetière, donc du côté opposé au carré militaire, et à 30 ou 40 mètres environ à gauche en entrant par la ruelle Saint-Jean.

Pour lui rendre hommage ses grands-parents maternels ont fait apposer sur leur tombe dans le cimetière de Thièvres (Somme) une plaque en son souvenir, mais Edmée Jarlaud repose bien au cimetière d'Acheux-en-Amiénois.

Le collège d'Acheux-en-Amiénois porte le nom d'Edmée-Jarlaud et le transformateur électrique de la rue de Louvencourt a été décoré en 2019 d'un graph commémoratif de l'aviatrice, peint par Johann Grenier, artiste originaire de la ville d’Eu[47].
  • Raymond de Wazières (1910-1984), né à Roëllecourt (Pas-de-Calais), décédé à Acheux-en-Amiénois. Agriculteur à Acheux après 1945, fondateur et président de la coopérative agricole La Solidaire d'Albert, maire d'Acheux-en-Amiénois de 1953 à 1979, conseiller général du canton d'Acheux de 1949 à 1979. Il fut président de syndicats d'électricité et de l'Union départementale des coopératives de stockage des céréales. Après trois échecs à la députation sous la IVe République, il est élu sénateur de la Somme en 1959 et le resta jusque 1977.

Une rue de la commune honore sa mémoire.

Héraldique[modifier | modifier le code]

Les armes de la ville se blasonnent ainsi :
parti de gueules et d'or, au 1er une hache, au 2e une clé contournée, de l'un à l'autre.

Cartes postales anciennes[modifier | modifier le code]

Pour approfondir[modifier | modifier le code]

Bibliographie[modifier | modifier le code]

  • Adolphe de Cardevaque, Le Canton d'Acheux, 1883 réimpression, Paris, Le Livre d'histoire- Lorisse, 2003 (ISBN 2 - 84 373 - 348 - 0).
  • René Boyenval, René Debrie, René Vaillant, Répertoire des Noms de Famille de la Somme en 1849, Amiens, 1972, éditions ÉKLITRA - 232 pages,

Articles connexes[modifier | modifier le code]

Liens externes[modifier | modifier le code]

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Notes et références[modifier | modifier le code]

Notes[modifier | modifier le code]

  1. Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
  2. La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
  3. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2024, millésimée 2021, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2023, date de référence statistique : 1er janvier 2021.

Cartes[modifier | modifier le code]

  1. IGN, « Évolution comparée de l'occupation des sols de la commune sur cartes anciennes », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ).

Références[modifier | modifier le code]

  1. a b c d et e Notice géographique et historique sur la commune d'Acheux, rédigée par Monsieur O. Moutardier, instituteur, 1897, Archives départementales de la Somme
  2. a et b Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no 501,‎ (DOI 10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
  3. « Zonages climatiques en France métropolitaine. », sur pluiesextremes.meteo.fr (consulté le ).
  4. « Orthodromie entre Acheux-en-Amiénois et Méaulte », sur fr.distance.to (consulté le ).
  5. « Station Météo-France « Meaulte » (commune de Méaulte) - fiche climatologique - période 1991-2020 », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
  6. « Station Météo-France « Meaulte » (commune de Méaulte) - fiche de métadonnées. », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
  7. « Climadiag Commune : diagnostiquez les enjeux climatiques de votre collectivité. », sur meteofrance.fr, (consulté le ).
  8. « Typologie urbain / rural », sur observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
  9. « Commune rurale - définition », sur le site de l’Insee (consulté le ).
  10. « Comprendre la grille de densité », sur observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
  11. « Liste des communes composant l'aire d'attraction d'Amiens », sur insee.fr (consulté le ).
  12. Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur insee.fr, (consulté le ).
  13. « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le ).
  14. « Le réseau Trans'80 en ligne »(Archive.orgWikiwixArchive.isGoogleQue faire ?).
  15. Adolphe de Cardevaque, Le Canton d'Acheux, 1883 réimpression, Paris, Le Livre d'histoire- Lorisse, 2003 (ISBN 2 - 84 373 - 348 - 0) p. 110
  16. Régis Boyer (dir.), Les Vikings, premiers Européens : VIIIe – XIe siècle : les nouvelles découvertes de l'archéologie : [actes du colloque international tenu en Sorbonne, octobre 2004, Paris, Éd. Autrement, coll. « Mémoires : histoire » (no 119), , 284 p. (ISBN 978-2-746-70736-8, BNF 40048660).
  17. a et b « Sucrerie dite Cie sucrière du Canton d'Acheux, puis Normand et Cie », notice no IA00076408, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture.
  18. a et b « Briqueterie Léonce Aubry », notice no IA00076409, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture.
  19. La gazette achéenne, n°28, (www.paysducoquelicot.com/images/stories/Gazette_acheenne_n_28.pdf), p. 25.
  20. « Arrêté préfectoral portant modification des limites territoriales des arrondissements de la Somme - Recueil n°200 des actes administratifs du 27 décembre 2016 des Hauts-de-France », sur prefectures-regions.gouv.fr, (consulté le ).
  21. a et b Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
  22. « Les maires de Acheux-en-Amiénois », sur francegenweb.org (consulté le ).
    Jean-Michel Schill, Dictionnaire du personnel politique du département de la Somme (1800-1945), Amiens, Archives départementales de la Somme, 2011, 2015..
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  44. (en) Site avec photo et mention du nombre de combattants inhumés, un second avec photo et un autre site donnant les noms des 180 soldats inhumés avec photo ancienne
  45. Site aerosteles.net
  46. Site personnel consacré à Beynes
  47. « Le transformateur rend hommage à la célèbre aviatrice Edmée Jarlaud à Acheux-en-Amiénois », Le Courrier picard,‎ (lire en ligne, consulté le ).